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mercredi 21 novembre 2012

RETOUR AU PAYS

Après 8h de vol, 3h d'attente à Paris, puis 1h de vol, nous atterrissons à Nantes à 11h .

Quelques proches sont là pour nous accueillir. Bienvenue au pays du brouillard et du frimas.

Mais la chaleur et le soleil sont présents dans nos cœurs.

L'aventure est terminée. Merci à tous pour votre soutien.


SOIREE DES AUREVOIRS


Pour notre départ, nous avons eu droit à un repas de fête avec l'ensemble des sœurs. La tristesse de nous quitter s'est associée à la joie de retrouver nos familles.


Nous espérons l'arrivée prochaine des novices, pour une formation en France auprès de Christiane Vendé.


                                                         AUDE


                                                       BENEDICTE


                                                    CHARLENE

jeudi 15 novembre 2012

LE DEPART APPROCHE

- La fin des travaux:

* les toilettes extérieures ont fait peau neuve:



* les 2 chambres ont maintenant chacune un coin douche et un WC:

- Au revoir à l'école:

* maternelle

* primaire:
                              Christelle, Fr Blaise, Sr Maud, Chancel, Isabelle, Philippine, Lucien

- Le départ est prévu vendredi soir à 10h50. L'arrivée à Paris est pour 6h40. 3h d'attente puis décollage pour Nantes où nous atterrissons vers 10h40




A TRES BIENTÔT
 


VISITE A L'INSTITUT DES JEUNES SOURDS

L'institut a été crée en 1976 à l'initiative des frères de Saint Gabriel. Il a été nationalisé en 1982, puis rétrocédé vers 2002.

Le directeur actuel, M. Naser, est quelqu'un de très actif, très à l'écoute et toujours en recherche de solutions pour faire évoluer son établissement.

L'établissement accueille 340 élèves du pré-scolaire au collège.
Les mamans accompagnent les petits pour suivre les conseils de l'enseignante dans la vie de tous les jours.

Nous avons visité le centre en compagnie d'autres Vendéens: les couples SOULARD et JOUBERT, en mission principale à Pointe Noire

mardi 13 novembre 2012

SORTIE A MBANZA KOUBATIKA

Départ samedi 11 novembre à 9h30 avec la famille Kinzonzi.
50 km en 1h30 : route goudronnée + piste.



Joli petit village bien entretenu avec des gens accueillants.



Nous avons pu voir des cases en terre battue construite avec une armature en bois : leur durée de vie minimum est de 25 ans.



Nous sommes allés nous promener dans la forêt primaire qui entoure et protège le village.



Nous avons rencontré la directrice de l'école  : petite école de 3 classes avec 77 élèves.



Madame Kinzonzi a acheté des "asperges".



Nous avons pique-niqué sous la tonnelle.



Au moment de partir, les gens nous ont offert des avocats et des papayes. Les congolais ne laissent jamais leurs invités partir les mains vides.

Le voyage retour a été plus périlleux. Nous avons eu besoin d'être remorqués en raison d'une route humide et sableuse.





SOIREE DETENTE A "LA DETENTE"

"La détente" est un bar avec une animation par un orchestre.
Nous avons demandé à quelques amis congolais de nous y accompagner dimanche soir.
Nous avons passé une bonne soirée avec Zoé, Julie, Chancel, Roch et Durel.


vendredi 9 novembre 2012

DANS LA RUE

Au fil de nos balades...

MATOUMBOU : excursion du jour de la Toussaint

Matoumbou, petit village à 15 km de Kinkala, avec un habitat rural très dispersé est accessible par une route dégradée par la guerre et l'érosion.

Les gens ont déserté le village au moment de la guerre et ne reviennent progressivement que depuis 2010 : les rebelles "Ninja" étaient encore présents jusqu'en 2006.

Nous avons fait la rencontre de 2 enseignantes qui nous ont fait visiter l'école : école publique.

L'école compte 7 classes pour environ 400 élèves.

Elles nous ont fait part de leur désarroi et découragement : il y a environ de 50 à 86 élèves par classes. Dans une classe, nous avons compté seulement 16 bureaux et l'enseignante nous a fait remarquer qu'ils étaient tous assis.
Dans certaines écoles, l'effectif par classe peut atteindre plus de 200 élèves par classe. Nous avons lu dans un journal : "le pays est producteur de bois mais on laisse les enfants assis par terre en classe".


Comment un président peut-il accepter de telles conditions d'enseignement pour son peuple ? L'éducation n'est pas une priorité car une prise de conscience suivie d'un réveil pourrait détrôner le pouvoir en place.